Sil, comme l’ocre, qui est l’une de ses couleurs. Sil, comme l’argile que les Anciens façonnaient pour en faire des poteries. Sil comme Silvana aussi, comme l’Umbra italienne ou les fragiles forêts de pins d’Alep.

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Elle a approché la peinture au cours de ses études d'histoire de l'art, et de proche en proche, de pratique en pratique, elle a travaillé la matière, elle a superposé, elle a collé, elle a peint, elle a composé. De la peinture acrylique, des feuilles de tôle curieusement découpées par la rouille, du fil de fer, oxydé lui-aussi, des papiers, des étoffes, de la paille, du sable...

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25 ans plus tard, les contours de ce travail de recherche se précisent : les portraits s’allongent (s’amplifient) pour dessiner des corps en mouvement, des danseuses. Parallèlement, les ambiances se développent en espaces, en paysages où l’ocre est toujours là...